La puissance d’en-haut – DWIGHT MOODY

Ma découverte de ce livre

La puissance d’en haut. Des mots tirés de la Bible que j’ai à l’esprit un matin. Alors, je cherche sur Internet le verset d’où il est tiré précisément, Google me propose cette lecture que je peux lire gratuitement en PDF.

Le livre est subdivisé en 5 parties : la source de la puissance, la puissance en nous et sur nous, la puissance dans le témoignage, la puissance à l’œuvre, la puissance et ses obstacles.

J’ai surligné bon nombre d’extraits du livre que je vous partage

Le premier sentiment d’une âme convertie, c’est l’amour, et non le désir de trouver les autres en faute et de s’en plaindre.

Mais il nous est difficile de vivre toujours dans cette pure atmosphère. Voici quelqu’un qui vient et qui nous traite injustement ; peut-être serons-nous disposés à le haïr ? Car nous n’avons pas profité des moyens de grâce, et nous ne nous sommes pas nourris de la Parole comme nous l’aurions dû.

Il est donc le fruit le plus beau de cette précieuse grappe. On est allé jusqu’à dire que les huit autres étaient renfermées dans ce mot : amour. La joie c’est l’amour qui s’exhale, la paix c’est l’amour en repos, la patience c’est l’amour dans l’épreuve, la douceur c’est l’amour qui déborde, la bonté c’est l’amour dans l’action, la fidélité c’est l’amour dans la lutte, la bénignité c’est l’amour qui s’exerce, et la tempérance c’est l’amour discipliné. C’est donc toujours l’amour, l’amour à l’extrême cime, l’amour à la base même ; et si chacun de nous maintenant manifestait devant tous ce fruit de l’Esprit, quelle influence nous aurions sur le monde !

Il produit l’amour, il inspire l’espérance, puis il donne la liberté.

L’épée de l’Esprit, c’est la Parole de Dieu ; nous avons donc besoin d’être remplis de cet Esprit afin que nous sachions comment il faut manier les Écritures.
Les incrédules affirment qu’ils ne croient pas à la Bible, mais ce n’est pas notre œuvre de leur donner la foi, c’est celle du Saint-Esprit. Notre œuvre à nous, c’est de leur expliquer la Parole ; non de prêcher nos théories et nos idées sur son contenu, mais d’exposer simplement le message tel que Dieu nous l’a donné.

Vous voyez qu’il cite la Parole. Quand un homme est rempli du Saint-Esprit, il magnifie cette Parole et la prêche à un monde perdu.

Avez-vous cette plénitude-là ? Si vous ne l’avez pas, cherchez-la et croyez que vous l’aurez, car c’est « le bon plaisir du Père » de vous la donner. Il veut que nous fassions briller notre lumière en ce bas monde, il veut nous rendre capables de faire son œuvre et d’avoir la force de rendre témoignage à son Fils. Il nous a laissés sur la terre afin que nous rendions notre témoignage. Pourquoi nous y laisse-t-il, en effet ? Ce n’est ni pour vendre, ni pour acheter, ni pour gagner de l’argent, mais pour glorifier Christ. Comment le glorifierez-vous sans le Saint-Esprit ? Voilà la question. Comment travailler sans la puissance de Dieu ?

Ainsi le Saint-Esprit en nous est une chose, et le Saint-Esprit sur nous en est une autre.
Mais si ces chrétiens s’en étaient allés prêcher ici et là sans posséder cette puissance dont nous parlons, croyez-vous que l’étonnante scène de la Pentecôte aurait eu lieu ?
Ne pensez-vous pas que Pierre eût battu l’air en vain pendant que les Juifs auraient grincé des dents et se seraient moqués ?
Mais ils attendirent dix jours, à Jérusalem. Et quoi ! Dites-vous, pendant que le monde périt autour de moi, dois-je attendre ? Qu’est-ce que Dieu vous dit ? Qu’il est inutile de courir avant d’être envoyé, de travailler avant d’avoir la puissance. Un homme qui n’a pas cette onction du Saint-Esprit, s’il fait une œuvre, perd son temps après tout. Il ne perd rien en vérité s’il attend la vertu d’en haut. C’est le premier point de notre service d’attendre jusqu’à ce que nous recevions cette énergie divine.

Tout ce que je dois savoir, tout ce qu’il m’est bon de connaître, l’Esprit me le révèle par le moyen de la Parole écrite.

Ce dont nous avons besoin, c’est d’être remplis de la Parole que le Saint-Esprit nous remet en mémoire.

Il existe donc une vie de paix parfaite, de parfaite joie et de parfait amour ; cette vie est le but que tout enfant de Dieu doit atteindre, et en dehors duquel il ne saurait trouver unseul moment de repos. C’est le niveau où le Seigneur veut nous élever. Trois de ces neuf grâces, l’amour, la paix et la joie, forment nos rapports avec Dieu ; il attend ces fruits de nous, fruits seuls acceptables à ses yeux et sans lesquels nous ne pouvons lui plaire. Les trois grâces qui suivent — la patience, la douceur, la bonté — concernent nos rapports avec les hommes ; elles composent les sentiments intérieurs qui dirigent ces rapports journaliers. Les trois dernières grâces : — la fidélité, la bénignité, la tempérance ont rapport à nous-mêmes.

Si maintenant vous trouvez un chrétien bien enseigné par sa Bible, qui l’a remplie de marques et qui s’en nourrit chaque jour, la méditant avec prières, vous verrez qu’il n’est pas facilement ébranlé. Ceux qui font ainsi croissent et travaillent.

Il mangeait les paroles de Dieu, et qu’en est-il résulté ? Elles ont été la joie et l’allégresse de son cœur. Il nous faut donc chercher cette joie dans la Parole et non dans le monde ; après cela nous travaillerons pour Christ.

Ce livre est très riche. C’est un bon moyen pour faire le point dans notre relation avec le St-Esprit qui est une personne, notre régularité dans la méditation de la Parole.

A lire et à faire lire.

Vous pouvez le lire en PDF, ici

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