Détrompez-vous, le salut n’est pas gratuit

« Rien n’est gratuit, c’est ce qu’on ignore. » Ai-je dit à la suite d’un ami qui disait qu’en Afrique, on aime le gratuit. Un autre ami a renchéri : « eh oui, il y a toujours quelqu’un qui paie. »

Ce qui ne vous coûte rien a coûté à quelqu’un. Si vous bénéficiez d’une bourse gratuite, c’est parce que quelqu’un a payé pour que vous l’ayez gratuitement. Si vous pouvez assister à une croisade ou un séminaire spirituel gratuitement, c’est parce que quelqu’un a fait le sacrifice de payer la location de la salle,  le matériel de sonorisation, les frais des intervenants. 

Rien n’est gratuit. Il y a toujours quelqu’un qui paie le prix. 

Le salut, tu l’as gratuitement parce que Jésus Christ a payé le prix. Tu ne pouvais pas te racheter par toi-même, il a dû s’offrir en rançon pour que tu sois sauvé. 

Esaïe 53 ( version Parole de vie )

3 Tout le monde le méprisait et l’évitait. C’était un homme qui souffrait, habitué à la douleur. Il était comme quelqu’un que personne ne veut regarder. Nous le méprisions, nous le comptions pour rien.

4 Pourtant, ce sont nos maladies qu’il supportait, c’est de notre souffrance qu’il s’était chargé. Et nous, nous pensions : c’est Dieu qui le punit de cette façon, c’est Dieu qui le frappe et l’abaisse.

5  Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.

6 Nous étions tous comme des moutons perdus, chacun suivait son propre chemin. Et le SEIGNEUR a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.

7 On l’a fait souffrir, mais lui, il a accepté cela, il a gardé le silence. Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme un mouton qui ne crie pas quand on lui coupe sa laine, il a gardé le silence.

8 On l’a arrêté, jugé, puis supprimé. Mais qui a fait attention à ce qui lui arrivait ? Oui, on l’a enlevé du monde des vivants. Il a été frappé à mort à cause des fautes de son peuple.

9 Il a été enterré avec les gens mauvais. Sa tombe est avec les riches. Pourtant, il n’avait rien fait de mal et il n’avait jamais trompé personne.

 

Ce passage a été lu lors de notre méditation familiale vendredi dernier et j’ai été émue. 

Christ a payé le prix fort pour que je sois sauvée, pour que tu sois sauvé. 

Christ a payé le prix fort pour que nous soyons déchargés de nos fautes. Pourquoi reprendre ce fardeau pour lequel il est mort ? Pourquoi reprendre ces anciennes habitudes qui font du mal à l’âme et pour lesquelles il est mort afin qu’on en soit libéré ? 

Notre salut a coûté cher alors ne méprisons pas son sacrifice, ne méprisons pas son dépouillement, ne méprisons pas ces heures atroces passées entre les mains des soldats, de la foule, sur la croix.

Gardons ce passage en tête et qu’il défile sous nos yeux quand nous viendra l’envie de dire oui à cet homme marié, de donner notre corps à un homme qui n’est pas encore notre mari, de tromper la confiance d’un ami, d’un frère, de manipuler l’autre, de fermer les yeux sur les vols, les mensonges. 

N’oublions jamais que pour notre salut, un sang précieux a été versé. 

Shalom !